Sans sushi

Publié le par Micha

Si je vous dis cuisine japonaise, vous me répondrez sushi. Pourtant, il en va de ce vénérable poisson cru sur son lit de riz comme de nos huitres et de notre foie gras... Car le sushi est un plat de fête, loin du quotidien nippon.

Alors ?


Alors parlons d’une autre assiette, peut-être moins connue mais toute aussi fameuse. Nous pourrions évoquer ce grand bol de bouillon où marinent de fines lamelles de porc, de bœuf, où se baignent, telles des lianes ensorcelées, de pleines et longues nouilles de sarrasin, nommées Soba… mais ce sera pour une autre fois.

Penchons nos papilles sur le tendon…


Le tendon est un plat très populaire au Japon depuis le XVIIème siècle. Une nouvelle méthode de friture, introduite un siècle plus tôt par des missionnaires jésuites portugais et espagnols, donne au Japonais le
tempura (ou tenpura selon les lieux). Accompagné de riz cuisiné, ce bol devient tendon. Il se compose d’une variété  de beignets de légumes et de fruits de mer et de riz.

Lamelles de carottes, rondelles d'oignon et quartiers d'aubergine ou de poivron dansent dans le bol, formant une douce farandole autour des crevettes, et s’effacent sous l’appétissante dorure. Ces trésors reposent délicatement sur un délicieux matelas de riz nature. Le riz, justement, se mêle au fond du bol, à une sauce japonaise légèrement sucrée, et prolonge la volupté de l’ensemble
Les légumes croustillent, le riz fond… le bonheur !

Après ces réjouissances, vous prendrez bien un petit dessert ?

Les haricots rouges ne se réduisant pas au seul Chili con carne, je vous conseillerai donc le Daïfuku. Ce petit pâté blanc aux haricots rouges sucrés, moelleux à croquer et fondant sous la langue, peut s’accompagner d’un thé vert aux volutes sacrées.


Itadakimasu (bon appétit)

Publié dans Voyages

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