Et soudain... Van Gogh.

Publié le par Micha


Loin sous la roche des Alpilles, à quelques mètres des Baux-de-Provence, il est un rêve éveillé, caché, insoupçonné.
 

Une ancienne carrière abandonnée dont les murs témoignent d’une extraction forcenée ; une voûte inaccessible perdue là-haut ; une fraîcheur printanière sous la pierre ; une nuit permanente et profonde…

Et soudain… Van Gogh.

Vincent Van Gogh…

Tournesols, portraits de jeunes femmes, St-Paul-de-Mausole, et Auvers-sur-Oise envahissent la carrière devenue cathédrale d’images. Les parois escarpées se parent de jaune, de bleu, de rouge pour un feu d’artifice souterrain, un concert de couleur.

Un concert oui… car Vincent n’est pas venu seul. Avec lui, Haendel, Prokofiev, Bach, Saint-Saëns ou Schubert hantent les lieux. Ensemble, ils s’élancent, donnent vie à la lumière qui nous enveloppe. Les peintures dansent et virevoltent, enlacent et envoûtent.


Ombres immobiles dans l’immensité, les visiteurs ouvrent les yeux et plongent dans l’œuvre. Nuits étoilées, paysannes, Arles et St-Rémy de Provence… Le spectateur se fond dans le tableau. Pétrifié de bonheur, il ne bouge plus. L’œuvre vient à lui. Et lorsque la nuit tombe et s’allonge le long des murs, le cœur des plus accrochés chavire.

Publié dans Voyages

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